Comprendre les flux d’énergie du jardin

Fertilisation, apport de matières organiques, arrosage… autant de notions familières lorsqu’on a un tant soit peu la main verte. Les flux d’énergie du jardin correspondent à une toute autre approche de la fertilisation, davantage méconnue. Voici laquelle !

L’énergie du jardin : d’où vient-elle ?

Les plantes sont de véritables capteurs solaires qui transforment l’énergie solaire en énergie chimique par la photosynthèse. Cette énergie relie les atomes oxygène, hydrogène, azote, carbone entre eux mais aussi d’autres molécules (sucres, cellulose, polyphénols, protéines) indispensables au bon fonctionnement du jardin ou du potager.

Où sont stockées les énergies ?

L’énergie des plantes est stockée dans le sol sous la forme de matières organiques. De là, chaque organisme du jardin perçoit de l’énergie via des tissus végétaux vivants ou en décomposition.

Les flux d’énergie touchent également les insectes, les parasites mais aussi leurs prédateurs. Voici comment : en consommant des composés organiques libérés par les plantes, les champignons, bactéries, protozoaires, animaux du sol ou herbivores participent à la répartition des énergies.

Par exemple, une chenille processionnaire qui consomme des composés organiques les transmettra naturellement à ses prédateurs qui en perdront une partie sous la forme de chaleur (au travers du métabolisme des êtres vivants).

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Sols et matières organiques : l’importance du vivant

Les matières organiques qui jonchent le sol jouent un rôle incontournable dans la restitution de l’énergie solaire stockée. Un sol nu présentera automatiquement un déficit d’énergie solaire en l’absence de plantes. Le manque de matière organique dans le sol devra être compensé par d’autres substances : fumier, BRF, paille…

Orchidées, tomates, ciboulette… pour tous les végétaux, le rôle de la fertilisation est indéniable. C’est pourquoi un potager toujours couvert de plantes vivantes est recommandé pour ne pas laisser le sol s’appauvrir.

Les flux d’énergie du jardin permettent de voir la fertilisation comme la mise à disposition de nutriments liés au carbone atmosphérique c’est-à-dire à l’énergie solaire que capte la végétation pour la conserver dans les sols.

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